Mardi 29 avril , nous avons retrouvé nos adhérents lors de l’Assemblée Générale. Cette année nous nous sommes installés à la Distillerie du Père Magloire à Pont l’Evêque. Après un bilan de l’année et les perspective 2025, nous avons poursuivi avec notre événement ouvert à tous les professionnels, Les Rencontres du Bois, sur le thème cette année de l’intelligence artificielle.
Les Rencontres du bois
Ce que nous avons appris : l’intelligence artificielle existe depuis les années 1950. C’est une mauvaise traduction de l’anglais, « intelligence » aurait dû être traduit en français par « renseignement ». L’intelligence artificielle est en fait fondée sur des algorithmes, permettant, par exemple, d’entraîner un « LLM » (large language model), que nous connaissons mieux sous leurs appellations commerciales (ChatGPT, Mistral ou autre). Ces « modèles » sont nourris par des données, puis entraînés. Viennent ensuite les stades de compréhension, génération et amélioration.
Si l’IA permet d’offrir de grandes perspectives quand on sait l’utiliser, il faut rester vigilant sur plusieurs points : les données que l’on « donne » à l’IA, le fait que l’IA a tendance à vouloir satisfaire l’utilisateur et qu’elle ne doit pas être utilisée comme un moteur de recherche, ou encore l’impact environnemental de ces outils, qu’il faut donc utiliser à bon escient (consommation électrique et consommation en eau).
Les usages sont nombreux dans la filière bois et forêt, comme nous l’avons vu.
Le projet i-lander forêt de Cybèle Tech permet d’optimiser la gestion forestière. Le traitement d’images satellites par une IA entraînée permet d’identifier les essences, de suivre automatiquement les dépérissements et de calculer des données dendrométriques. Il permet ainsi de faire le portrait complet d’une parcelle de manière très précise.
Dans le domaine de la transformation du bois, le scanner intelligent utilisé par l’entreprise Manubois permet de détecter le phénomène du « cœur rouge » pour optimiser les coupes et usages du bois. Il permet aussi de prévenir précocement des problèmes de manque de colle lors du processus d’aboutage.
En urbanisme, Kutch, projet encore en incubation, propose d’accélérer la production des documents d’urbanisme, en s’appuyant sur la multiplicité des codes et PLUI, pour être sûr d’en respecter les règles.
Archibeck nous a présenté un panel d’usage pour « architecte augmenté », permettant au professionnel de se concentrer sur les missions qui sont au cœur de ses compétences : la création architecturale. On a ainsi découvert un carnet de démolition facilité par l’IA, sous la forme notamment d’un dictaphone intelligent.
Enfin, dans le domaine des ressources humaines, plusieurs usages ont été présentés, par exemple pour aider à créer des annonces d’emploi ou des questionnaires à destination des salariés.
En conclusion, l’usage des outils s’appuyant sur l’IA semble aujourd’hui incontournable. Refuser cette évolution, c’est risquer d’être dépendant de ceux qui sauront les maîtriser. Ils peuvent, bien utilisés, être une véritable plus-value pour les entreprises de la filière.
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